J’ai le plaisir de vous annoncer que je soutiendrai la Fondation Enfants Papillons durant le Tour de Suisse en Courant du 30 mai au 13 juin.

Fondation Enfants Papillons

La Fondation Enfants Papillons, qui soutient la recherche pour l’Epidermolyse Bulleuse, a été créée en Valais à l’initiative de la famille du jeune Imanol, atteint de la forme dystrophique sévère de cette maladie génétique.

La recherche consitue le seul espoir à long terme pour soulager les douleurs des malades et pour enrayer l’évolution irrémédiablement invalidante de cette maladie.

Elle seule en effet permet d’envisager des greffes de peau dans laquelle le déficit génétique a été corrigé.

Epidermolyse bulleuse

Les enfants papillons sont atteints, dès leur naissance, par une affection génétique – appelée épidermolyse bulleuse – rendant leur peau très vulnérable, fragile, comme les ailes d’un papillon.

Au moindre traumatisme, ou même spontanément, se forment des cloques ou décollements bulleux, puis des plaies comparables à des brûlures, dont la guérison est extrêmement lente, parfois même impossible.

Tout au long de leur existence, ils souffrent de lésions sur l’ensemble du corps, sur les muqueuses comme la bouche, l’œsophage, les voies respiratoires et la cornée.

L’évolution très invalidante provoque une perte de l’usage des membres par la fusion progressive des doigts et des orteils, des troubles nutritionnels par atrophie de l’œsophage, une perte de la vue par atteinte de la cornée, et présente un risque accru de cancers cutanés.

L’épidermolyse bulleuse est un groupe de maladies orphelines héréditaires touchant une personne sur 17’000 naissances, ce qui représente 30’000 cas en Europe, 300’000 cas dans le monde, dont 13’000 pour la forme la plus grave, l’épidermolyse bulleuse dystrophique. En Suisse 50 personnes  environ sont touchées par cette affection.

Cependant, l’espoir est aujourd’hui permis, car la recherche scientifique  fait d’immenses progrès, grâce au travail remarquable de biologistes et de médecins très engagés, en particulier le Professeur Yann Barrandon, titulaire de la Chaire commune du laboratoire de Dynamique des Cellules souches de l’EPFL et de la Chirurgie Expérimentale du CHUV-Unil à Lausanne.

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Pour ce test des verres IBS Lenses je me suis fais conseiller par Joël Pasquier de La Grande Lunetterie à Aigle et Monthey

Ma demande était la suivante : avoir une paire de lunettes performante ! Je ne m’attendais pas à cette proposition. Je souhaitais avoir une paire de lunettes qui soit légère, adaptée à ma vue et  protégeant correctement du vent. Pour info supplémentaire qui a son importance, je courrais depuis quelques années sans lunette alors que ma vue baissait. Du coup je regardais peu au loin et cela n’était pas très confort sur les chemins ou descentes techniques. Mais ce n’était pas tout, j’ai commencé à perdre de la confiance sur certains terrains et aussi une perte d’énergie difficilement mesurable mais bien connue des opticiens.

Donc mes lunettes ont des verres incurvés, adaptés à ma vue, très légèrement teintés car je veux pouvoir courir en les portant aussi de nuit et j’ai fait le choix de montures Adidas.

Verres IBS Lenses magiques ou techniques ?

Après avoir dépassé le stade du look qui ne laisse pas indifférent (commentaires sur les réseaux sociaux), soit vous trouvez le look « guerrier » est vous êtes totalement séduits, ou alors vous trouvez cela inesthétique au possible et là il vous faudra vraiment les essayer pour vous faire une idée plus précise. Donc au-delà du design (personnellement j’adore) il n’y a aucune magie dans ces verres ! C’est très technique, vous ne les trouvez pas en supermarché ou dans un magasin de sport, il faut vous adresser à un opticien agréé. C’est ce dernier qui prendra les mesures très précises pour le gravage de la fameuse croix, car c’est elle qui fait la différence !

Les premiers verres correcteurs à double impact visuel et postural

Les verres ophtalmiques IBS LENSES sont très innovants et présentent la particularité d’avoir une croix noire gravée au laser à l‘intérieur même du produit. L’innovation a fait l’objet d’un dépôt de brevet mondial. Fabriqués exclusivement en base 8, ces verres sont optiquement individualisés et compensés. Ils se déclinent en version correctrice ou non correctrice, solaire ou incolore.

Les dimensions et l’emplacement de la croix gravée à l‘intérieur de chaque verre – droit et gauche – suivent des règles précises :

  • Les dimensions des deux axes horizontal et vertical de la croix sont presque égales, respectivement à la hauteur du verre.
  • L‘épaisseur des axes a été scientifiquement définie.
  • La croix est décentrée précisément en fonction du positionnement de la pupille dans la lunette.

Il a été constaté que la croix gravée dans le verre se comporte comme un repère pour le regard et permet d’améliorer sa stabilité : en regardant au loin, les yeux « s’appuient » sur ce repère visuel. La croix induit ainsi naturellement un positionnement du regard plus équilibré, symétrique et « recentré » entre droite et gauche.

L’image de la croix qui arrive sur la rétine est transmise au cerveau, au niveau du système nerveux central, et lui communique un nouveau référent transmis vers la colonne vertébrale. C’est ce qui provoque le phénomène de « redressement » observé sur les porteurs et l’amélioration simultanée de leurs capacités sensorielles.

Pour aller plus loin & IMPROVED BALANCE SYSTEM

IBS1Mon avis

Quand mon opticien m’a proposé ces verres IBS je dois dire que j’ai un peu sourit, mais comme je lui fais confiance j’ai dit pourquoi pas, tentons le coup. Au premier essai à l’intérieur j’ai eu quelques mini-vertiges à cause apparemment des verres incurvés et qui corrigent nettement ma vue. Mais pour des verres non-correcteurs il ne devrait pas y avoir ce phénomène. Il m’a fallut 2-3 sorties en courant pour y être totalement habitué. Mais j’insiste encore une fois sur la correction des verres qui change un peu ma vision.

Concernant la croix, je m’y suis habitué en quelques secondes. Elle ne gêne en rien la vue, je l’ai vite oubliée. Oui elle toujours présente mais souvent « elle disparaît » de la vision.

Il vous faut savoir que j’ai souvent la tête légèrement penchée sur la droite et qu’en courant je m’y suis habitué depuis toutes mes années d’ultra. Cependant l’habitude n’est pas toujours source de performance… Après ma première sortie avec les verres IBS j’ai eu des douleurs assez fortes dans la nuque et les épaules. Ces douleurs ont totalement disparu au bout de 2 sorties en course à pied. Que s’est-il passé ? Tout simplement, j’ai couru avec la tête droite et le regard porté au loin. Le cerveau fait en sorte que les lignes horizontales des verres le soient vraiment, donc automatiquement, « naturellement » votre tête se met dans l’axe de votre colonne vertébrale et améliore la posture.

Depuis que je porte ces verres je regarde aussi plus au loin et je cherche beaucoup moins à poser mon regard au niveau des pieds. Je le pourrais bien sûr, mais là aussi assez automatiquement la tête se relève. En revanche dans les montées, mon cerveau a assez vite rusé en me faisant regardé sous les lignes horizontales de la croix. Du coup j’avoue que dans les montées je garde (avec l’effort) plus le regard sur le sol.

Conclusion (du moment)

Après des sorties courtes sur route, en nature et une sortie longue de 47 km sur route, je suis satisfait de cette découverte visuelle. Je fatigue moins les épaules et la nuque. C’est donc un apport certain en confort. A voir maintenant si je gagne ou non en énergie, ce qui serait logique du moment qu’il y a moins de tensions visuelles (verres adaptés à ma vue) et moins de tension au niveau de la posture. Je continue bien évidemment à les porter durant mes sorties et je vous ferai d’autres feedbacks en temps voulu.

Grande Lunetterie

Atelier se lancer dans la course

Samedi 21 mars 2015, de 09h00 à 12h00, à l’Unipop à Monthey, j’aurai le plaisir de vous transmettre différents conseils pour bien se lancer dans la course à pied. L’idée est de vous accompagner le temps d’une matinée (théorie et pratique) et que vous puissiez adopter tout de suite les bons conseils (footing, hydratation, récupération, motivation).

Cet atelier se lancer dans la course est dédié aux débutants en course à pied (non coureurs souhaitant ce lancer bienvenus).

Prenez de quoi écrire, vos vêtements de sport et votre bouteille d’eau (même s’il fait frais).

Le mot d’ordre du jour sera : PLAISIR

Unipop Monthey course affiche2Inscriptions

www.unipopmonthey.ch

Tel : 079 911 21 01

Tarifs

25.- pour les membres Unipop

30.- pour les non membres

Soutien

Merci à l’Unipop Monthey pour son soutien au Tour de Suisse en courant 

 

Improviser et apprivoiser

Samedi soir j’ai pris la décision de faire une sortie course à pied de 47 km. Ca me prend des fois comme ça, je me dis : « Tiens, pourquoi pas ? »

Du coup le repas du soir n’était pas tout à fait adapté pour ce genre d’effort (peu de féculents). J’ai pris un bon p’tit dèj’ ce matin et vers 12h30 je partais de Monthey afin de remonter à côté du Rhône jusqu’à Sion.

Donc une sortie course à pied de 47 km qui m’a fait du bien et qui me sert de reconnaissance pour Le Tour de Suisse en Courant.

Je termine la semaine avec un kilométrage « normal » à 120 km

Facilités et difficultés

Comme je ne suis pas  en recherche de vitesse, je cours en endurance en évitant de me mettre dans le rouge. Du coup il est plus simple de gérer ces sorties longues. L’expérience ajoute aussi un balisage physique et mental. Moins de stress et un mental fort malgré certaines difficultés qui arrivent tôt ou tard en ultramarathon.

Aujourd’hui j’ai eu une baisse de forme au 25ème km qui n’a pas duré longtemps, quelques minutes… Au 35ème km j’ai été pris de nausées. Dans ce cas là je marche un peu et je respire correctement. Plus exactement j’expire assez fort et cette association (expirer, marcher) m’aide à faire passer les nausées rapidement. Au bout de quelques minutes j’ai de nouveau bu et je n’ai plus eu de souci. Les derniers kilomètres ont été courus au ralenti, malgré les 14° je commençais à frissonner.

Courir et apprendre

L’ultramarathon est une activité subtile. Alimentation, hydratation, physique, émotions, mental sont à gérer avec finesse même si, d’un point de vue extérieur, on l’impression que nous courons comme des machines 🙂 J’ai souvent entendu dire qu’un ultramarathonien commence à bien se connaitre au bout de 7 ans d’ultrafond. Je commence à y croire…

Trucs et astuces

Pour une telle sortie je prends un sac-à-dos (environ 3,5 kg) avec 3 litres de boisson isotonique, un coupe vent, un téléphone portable (avec application), 4 gels et un peu de monnaie (on ne sait jamais lol).