Avant de courir des ultramarathons, je suis passé comme tout le monde par des distances plus courtes. D’ailleurs pour courir une course d’ultrafond il faut bien faire un premier pas… bref, vous comprenez la logique ! D’une manière générale, courir change déjà la vie, ne serait-ce qu’au niveau physique c’est bon pour le coeur, les muscles, les poumons, les os (oui oui la course les renforce) ça active le système immunitaire… et puis courir est excellent pour la tête, c’est un déclencheur de joie, un boosteur de confiance en soi et augmente considérablement l’estime de soi. Ce n’est pas pour rien que les docteurs et psychologues encouragent à faire du sport et plus particulièrement de la course à pied. Courir ? Ca change la vie !

Stéphane Abry Marathon de Monaco

Stéphane Abry Marathon de Monaco

Marathon de Monaco

Je me souviens de mon premier semi-marathon (Le Lion entre Montbéliard et Belfort), mais le premier marathon reste un moment sacrément magique. Peu importe le chrono que nous réalisons, le seul fait d’arriver au bout est une victoire sur soi, un cadeau que nous avons préparé durant des mois, un pied de nez à ceux qui vous en croyaient incapable et ce moment incroyable après avoir passé la ligne d’arrivée où vous vous dites : « Ca y est ! Je l’ai fait ! ». Mes deux premiers marathons ont été courus entre Monaco et Vintimille (aller/retour). Dommage que ce marathon n’existe plus, il était de toute beauté…

Marathon et sensations

Plus tard j’ai couru celui de Lausanne, de Genève et le 8 novembre 2015 je serai au départ de celui des Alpes-Maritimes Nice-Cannes. A chaque fois j’ai ressenti mon petit moment de trac avant le départ. Les coureurs comprendront : c’est fou le nombre de fois qu’il faut uriner avant le départ ! Comme si on avait bu des litres et des litres dans les heures précédentes. Le trac, ce moment qui nous connecte en quelque sorte à l’épreuve qui arrive. Ces sensations dans la ventre, la tête qui tourne un peu, une déconnexion de ce qui nous entoure, ce sas pour passer du « dormeur » au marathonien.

Le départ est donné, on cherche sa foulée, satané GPS qui comme par hasard ne se déclenche pas ce jour J, quelques fois on ventile trop, le trac n’a pas encore disparu, beaucoup de monde, on se cale sur les pas de celles et ceux qui sont devant nous, ça bouscule, ça rigole (là on peut encore), il y a toujours le coureur marrant qui fait rire tous les autres environ toutes les 30 secondes… Il y a le « pro » tout équipé, le vieux renard de 60 berges qui vient avec ses baskets et son short pourris et qui vous aligne encore les 42 km sous les 3 heures. Je pense aussi à la jolie marathonienne qui parait toute frêle et qui ma foi sera devant vous car son mental est bien plus fort que le vôtre. Et il y a ceux qui partent trop vite, qui vomissent, qui se blessent, qui pleurent, qui courent les derniers mètres en tenant la main de leur pitchoune de 5 ans. Et il y a ceux qui fêtent aussi leur retour à la vie, qui célèbrent une de leurs plus belles batailles, qui ont lutté contre une maladie pendant des mois et qui, comme par revanche, se sont lancés un nouveau défi mais celui-là étant choisit…

Marathon Alpes Maritimes 2Etre(s) vivant(s)

Oui c’est difficile, oui cela demande quelques sacrifices, oui cela peut paraître surhumain, oui cela peut faire peur, oui il faut de nombreux entraînements et beaucoup d’efforts mais ça vaut vraiment le coup de se lancer !

Car courir un marathon c’est aussi ça, rencontrer nos semblables, faire partie d’une communauté, d’une famille, se réconforter, s’encourager, rêver ensemble, oublier nos soucis quotidiens, se vider la tête, vibrer, rire, pleurer, serrer le point en signe de victoire à l’arrivée, jurer parce que ça fait du bien de lâcher des gros mots, serrer son conjoint dans ses bras en arborant fièrement sa médaille de finisher… vivre !

Comme le disait si bien Emile Zatopek : « Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon ! »


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Il n’est pas un jour durant lequel je ne pense pas à la course à pied, durant lequel je ne pense pas à l’ultramarathon. Ce n’est pas un toc, ni une idée fixe, ni une obsession, même si cela y ressemble de loin. Un jour quelqu’un m’a dit : « Stéphane n’arrête pas l’ultramarathon car c’est ta colonne vertébrale. Si tu arrêtes de courir c’est toi, ton âme, que tu stopperas ».

L’essence de la performance

Il y a plusieurs routes qui mènent à l’ultramarathon, certains ont suivi la voie toute tracée : piste, semi-marathon, marathon, ultramarathon. D’autres ont taquiné le cross et aussi le bitume ou ont un esprit de compétition. Et il y a les autres qui n’ont pas forcément un passé sportif. ceux qui y sont venus car un jour quelque chose dans leur vie les y a poussé, quelque chose a bougé, il y a eu un déclic, une envie furieuse de fouler l’asphalte, comme une énergie qui pousse dans le dos. Quelques fois « juste » pour stopper une addiction, pour donner du sens à la vie, pour s’offrir un but, pour se prouver quelque chose, pour se sortir de notre société aseptisée, pour plus de voyage intérieur, ou pour se sentir vivant… tout simplement se sentir vivre.

Je ne sais pas si c’est l’endurance qui est l’essence de la performance mais j’ai bien l’impression qu’il y a autre chose derrière ce chemin d’ultramarathonien. J’évoque ici celles et ceux qui n’ont pas suivi la filière « clubs, entraînements, compétitions, podiums, médailles ». Je fais cette distinction car le vécu de l’ultra est bien différent suivant son état d’esprit. Cependant il n’y a pas un état d’esprit mieux qu’un autre, juste des façons différentes de vivre la course d’ultrafond.

Il y a souvent chez les ultramarathoniens un investissement qui répare quelque part un petit bout de la vie qui n’a pas cicatrisé comme il aurait dû. Il y a au fond d’eux une envie forte d’essayer de faire le bien autour d’eux, d’accorder plus de temps aux émotions, de découvrir des voyages au fond de l’inconscient, de vibrer dans la solitude du coureur de fond et de vivre leurs rêves sous formes de toujours plus de kilomètres d’euphorie, d’exaltation, d’enivrement.

Stephane Abry 3 Bale - Basel 2014Les sens dans la performance

J’ai appris que l’ultramarathon est une activité subtile qui nous amène à être de plus en plus précis avec nous-mêmes. L’ultra nous demande de l’attention, de sentir chaque cellule de notre corps, de savoir nous parler dans nos petites caboches, de goûter aux délices de la foulée, de voir à la moindre alerte ce qui nous perturbe, physiquement ou psychologiquement. Goûter sur ses lèvres l’eau salée des yeux trop pleins de joies ou de douleurs, respirer l’air qui nous est si important, se délecter de cette eau indispensable à nos propres traversées du désert, sentir les battements de nos coeurs, entendre notre corps vibrer et toucher au « sublime » !

L’aisance dans la performance

Quel cadeau de connaitre, ne serait-ce que quelques minutes, ces moments de légèreté au bout de quelques kilomètres et de se sentir voler, de se sentir totalement libre, de ressentir une puissance d’aisance et des moments magiques de parfaite harmonie. On nomme ces moments le flow. Il nous faut par moment pousser nos limites assez loin pour trouver ces périodes de « déconnexion » et vivre une période d’extase durant laquelle tout parait simple, facile, magique.

Je vous souhaite sincèrement de vivre autant de plaisir que nous pouvons en connaitre dans l’ultramarathon malgré nos moments de souffrances, de doutes, de ras-le-bol et des fois nos envies de tout envoyer par la fenêtre. Mais après, nous savons qu’il y a toujours un moment de Bonheur qui nous transcende. Ce moment arrive toujours, tôt ou tard.

 

Je continue à suivre mon plan en vue de la préparation du Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes. Enfin… il a été perturbé par un petit rhume mais j’ai réussi à garder les sorties en endurance et de travail d’allure spécifique. J’ai dû mettre les sorties longues de côté ainsi que le fractionné. Mais ça y est, la gorge ne pique plus, le nez est débouché et le palais n’est plus en feu ! Je vais donc retrouver le plan initial. Cependant, vu que je ne cherche pas à faire un 02h30, je ne me m’inquiète pas trop. De toute façon je dois faire avec !

Avant le Marathon des Alpes-Maritimes, je suis invité au Lausanne Marathon et je me réjouis d’enchaîner ces deux 42 kil !

 

MAM décompte

45 jours

45 jours pour apprécier le plan marathon

45 jours pour gagner (quand même) un peu en vitesse

45 jours pour bien bosser mon allure marathon

45 jours pour être certain des objectifs

45 jours pour ne pas négliger les sorties longues

45 jours pour se créer un joli programme mental

Village running expoMarathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes : infos !

Lieu d’expositions et de convivialité dédié à l’univers de la course à pied, le village Running Expo sera aussi l’occasion de faire la connaissance des nombreux partenaires du Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes qui vous permettront de vous équiper des pieds à la tête.

N’oubliez pas aussi de faire un tour du côté de la boutique du village Running Expo pour emporter votre cadeau souvenir !

Retrait des dossards

Le village Running Expo à Nice sera aussi et surtout le lieu de passage obligatoire de tous les coureurs en quête d’un précieux sésame : leur dossard.

NB : Les concurrents devront venir retirer leur dossard en possession d’une pièce d’identité et du bon de retrait des dossards aux jours et horaires d’ouverture du village.

Pour les personnes souhaitant retirer le dossard d’une autre personne, la photocopie de la pièce d’identité de la personne sera demandée ainsi que la licence ou le certificat médical si cela n’a pas été envoyé précédemment.

Horaires d’ouverture du villageVillage Running Expo Nice

Jeudi 5 novembre 2015 : 17h00-20h00
Vendredi 6 novembre 2015 : 10h00-19h00
Samedi 7 novembre 2015 : 09h00-20h00

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Vous souhaitez apporter une touche d’émotions lors d’une soirée en entreprise ? Je vous invite à découvrir ma conférence en entreprise « Tour de Suisse en Courant ». Lire la suite

Une très belle soirée !

Après avoir couru autour de la Suisse du 30 mai au 13 juin 2015, je présentais pour la première fois ma conférence Tour de Suisse en Courant le samedi 12 septembre 2015 à l’Hôtel Royal à Crans-Montana. La primeur a été réservée à la Fondation Enfants Papillons lors de sa soirée de soutien.

Durant cette très belle soirée avec des décideurs, des personnalités politiques et la ravissante Sindi Arifi, la présidente Elisabeth Gianadda nous a rappelé la mission de la fondation et les enjeux face à la maladie : l’épidermolyse bulleuse.

Prochain souper de soutien à St Maurice

Tour de Suisse en Courant Abry 2 Tour de Suisse en Courant Abry 3

 

Conférence Tour de Suisse en CourantTour de Suisse en Courant Gianadda 2

Durant ma conférence j’ai évoqué mon ressenti, les difficultés et facilités d’une telle aventure, le mental et les rencontres qui ont rythmé ces 2 semaines de course à pied.

C’était aussi pour moi l’occasion de rencontrer des personnes qui ne sont pas du milieu de l’ultramarathon et partager avec eux ma vision de cette pratique.

Tour de Suisse en Courant PochonUn t-shirt au top !

A la fin de la conférence un participant a acheté CHF 1’000.- un des t-shirts que je portais durant les 2 semaines de course ! Cet argent a évidemment été versé à la Fondation Enfants Papillons. Il a ensuite réalisé un très beau geste en offrant le t-shirt à Imanol Valadès membre de la fondation.

Conférence Tour de Suisse en Courant

Cette conférence sera animée prochainement à Monthey et à La Neuveville.

Je présente également cette conférence en entreprise (dossier sur demande).

 

 

J’ai pour habitude, quand je « couve un rhume » et non quand je « cuve un rhum »… de ne pas courir. J’ai souvent entendu dire qu’il est bon de courir quand on est grippé ou enrhumé ou encore victime d’un refroidissement. Pourtant ce n’est pas une bonne idée, mot d’ordre de mon toubib du sport dans ces contextes : REPOS ! En revanche si vous voulez vraiment y aller, fixez-vous sur un footing très léger d’une vingtaine de minutes. S’il fait frais/froid couvrez-vous bien.

Depuis quelques jours je me sentais patraque mais je ne ressentais pas les symptômes du rhume (maintenant c’est fait !). Bref je suis parti pour faire juste un p’tit run, histoire de décompresser, de faire de la vitamine D et de m’aérer la tête. Au bout d’une dizaine de minutes j’ai commencé à sentir la gorge qui grattait, le palais qui piquait… et là je me suis dit : « Maintenant que tu y es… il fait bon chaud… va au bout de ton chemin ». Du coup sans forcer j’ai eu des nausées, plusieurs envies de vomitos, j’ai assez vite ralenti le rythme jusqu’à marcher et ma tête c’est assez vite remplie de « brouillard ». Comme quoi, il faut toujours écouter son GMS « Gentil Médecin du Sport ».

Profil Sion - Lentine - Champlan - SionSortie du jour

10,2 km, 360D+/D-, 63 mns, 9,6 km/h, 6.16 mn/km. Entraînement tranquille pour aujourd’hui mais aussi une heure de réflexions, de méditation active, d’idées de prochains ultramarathons que j’aimerais mettre en place. J’adore utiliser ces moments sur des chemins de nature pour faire le point, pour laisser mon esprit libre d’imaginer, de créer… Ces moments, malgré le « rhube », ont été très agréables. Etant en pleine préparation du marathon de Lausanne et de celui des Alpes-Maritimes, ce souci de santé (rien de grave nous sommes d’accord) ne m’arrange pas vraiment. Donc à surveiller et à soigner…

A quand la prochaine du « juste un p’tit run » ? Demain ?

Pratique de l'ultramarathon

En parcourant le web j’ai découvert cet article de 2013 (source : www.lapresse.ca). J’aurais aimé connaitre l’aspect plus « psy » des ultrarunners. Y a t’il des profils psychologiques types ? Pour quelle(s) raison(s) l’ultrafond ?

Une étude américaine permet de comprendre quel type de personnes s’adonnent à l’ultrafond, ces courses de plus de 42 kilomètres.

Des chercheurs de l’université de Stanford en Californie ont passé en revue des données concernant 1345 coureurs d’ultrafond (soit des ex-coureurs ou des sportifs encore en activité), les interrogeant sur leur habitude de running et les différentes courses auxquelles ils ont participé.

Leurs résultats montrent que ce type de coureurs avaient en moyenne 36 ans lors de leur première course de plus de 42 km. Même si la majorité des coureurs avait environ sept ans d’expérience avant de courir un ultramarathon, environ 25% des personnes interrogées n’avaient que trois ans ou moins d’expérience avant de se lancer dans une très longue distance.

Autre information, peu surprenante cette fois, les coureurs d’ultrafond s’entraînent beaucoup. Par exemple, les coureurs encore actuellement en activité avaient couru 3347 km l’année précédant l’étude. Parmi les raisons avancées pour arrêter de courir les ultramarathons l’année précédente on note d’abord les blessures, puis le travail et les engagements familiaux.

Le site spécialisé Runner’s World note que ces résultats sont fidèles aux observations faites dans le milieu des courses d’ultrafond ces dernières années.

La leptine parfois dite hormone de la satiété jouerait un rôle sur la motivation. Avant cela quelques rappels sur la motivation :

Une multitude de nécessités nous poussent à bouger, à entreprendre, à nous investir : besoin de confort, de reconnaissance sociale, de biens matériels, etc. Il est un autre ressort, plus subtil mais non moins puissant, sur lequel s’appuie notre envie et notre goût de faire : c’est ce qui, pour chacun d’entre nous, a le plus d’importance. Ce peut être l’amour, le pouvoir, l’argent, la création d’une famille ou toute autre valeur, pourvu qu’elle nous tienne personnellement à coeur. Agir en accord avec nos valeurs décuple alors notre énergie.

Ce qui reste valable pour nous tous, c’est que si l’on s’engage dans un projet qui répond à nos besoins et fait écho à nos valeurs fondamentales, nous tirerons du plaisir à le mener à bien. Une personne motivée va de l’avant, prend les choses en main, s’engage, elle veut aller au bout et ne renonce pas à la 1ère difficulté. A retenir : Plus la maîtrise sur le déroulement et la conséquence est élevée, meilleure est la motivation.

2 formes de motivation

La motivation intrinsèque : l’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe.

 La motivation extrinsèque : l’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition, récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne tièrce, faire partie d’un groupe…).

running motivation« Trucs » pour entretenir sa motivation

– Ayez un but.
– Trouvez l’inspiration.
– Soyez excités.
– Affichez votre objectif.
– Engagez-vous publiquement.
– Pensez-y tous les jours et accrochez-vous.
– Trouvez du soutien et appelez à l’aide quand votre motivation chute.
– Réalisez qu’il y a un flux et un reflux.
– Commencez petit et bâtissez sur vos petits succès.
– Pensez aux bénéfices, pas aux difficultés. Ecrasez-les pensées négatives; remplacez-les par des positives.

Motivation et course à pied

Selon Natacha Viens, entraîneuse de l’équipe des marcheurs de Team in Training, l’idée, pour rester motivé, c’est de bien se préparer mentalement. « Dans une course, 80 % du travail, c’est la préparation physique, 5 %, c’est l’expérience de course. Le reste, c’est de la préparation mentale. »

D’après Bruno Ouellette, psychologue sportif, la pensée positive ne suffit toutefois pas: « La pensée positive, c’est superficiel, tranche-t-il. Ce qui sous-tend cette pensée, le pourquoi, c’est ça qui compte. Et ça, ça relève de nos valeurs personnelles : est-ce que je cours pour une cause, la santé, le bien-être, un défi? A la base, ce qui donne la motivation, ce sont ces valeurs. »

Motivation et leptine dans la course à piedrunning motivation1

Des chercheurs canadiens auraient percé le mystère du plaisir que les sportifs prennent lors de la course à pied. Selon eux, la leptine est un élément central de la motivation. Extraits :

« Nous avons découvert que l’effet de récompense de l’activité physique à l’endurance est modulé par la leptine, une hormone clé du métabolisme », explique Stephanie Fulton, chercheuse CRCHUM en charge de l’étude. La leptine est en effet une hormone, sécrétée par le tissu adipeux, qui régule la satiété et influence aussi la motivation. Selon les chercheurs, la leptine diminuerait l’envie de bouger en agissant sur les neurones qui sécrètent la dopamine, connus eux pour être impliqués dans la motivation.

Chez l’être humain, la leptine a également un rôle important à jouer dans la motivation. Plusieurs études ont  montré un lien entre la concentration en leptine et le temps réalisé lors d’un marathon. Moins la leptine est présente, meilleurs sont les temps. Mais outre la motivation à courir, l’hormone agirait aussi sur l’euphorie ressentie après l’effort. Là encore, des taux bas de leptine seraient plus propices à ressentir un bien-être après une séance d’entraînement. (Voir l’article intégral)

Sources : http://niarunblogfr.unblog.fr/

http://www.pourquoidocteur.fr/