Depuis quelques semaines je suis passé par différentes phases concernant l’ultramarathon et surtout un manque d’envie de courir comme rarement j’ai vécu ! Evidemment vous y ajoutez tout le questionnement qui s’y attache et cela vous offre un cocktail explosif !

Syndrome de décharge dû au manque d’entraînement ? Lassitude naturelle qui peut apparaître ? Burn-out sportif ? Symptômes de bigorexie (addiction au sport et particulièrement aux sports d’endurance) ?

Quoiqu’il en soit l’heure est venue de se remettre en route !

Mon attitude face au manque d’envie

La lassitude s’est installée petit-à-petit avec des manques de motivation qui sont apparus. Des petits riens : la pluie, la neige, procrastination pour faire les sorties journalières… toutes ces petites choses que je ne connaissais que très rarement depuis 9 années d’ultramarathon. Pour le moment la seule explication que j’ai trouvé, et c’est toute la difficulté car c’est un cercle vicieux, moins je courais et moins j’étais motivé malgré le corps qui réclamait sa dose d’endurance journalière. Du coup l’efficacité dans la course a été mise à rude épreuve et je suis passé du repos à la paresse. J’ai vraiment douté sur l’avenir à donné à ma pratique. J’ai même commencé à imaginer ma vie sans course à pied. Pas si compliqué au bout du compte, la prise de poids pouvait tout à fait me donner une représentation de mon nouveau futur.

A l’heure actuelle je suis à 11 kilos de plus que mon poids de course. Si je laisse aller encore quelques jours j’atteindrai les 80 kilos ! Que 800 grammes encore à prendre… La bouée abdominale me donne une silhouette buveur de bières et ma foi cela commence à être périlleux de se baisser (risque de chute en avant et de roulade non maîtrisée, ce qui est drôle chez Pinder mais moins pour un coureur d’ultrafond).

Mon attitude a été la suivante, j’ai ronchonné (j’avoue) et je me suis dit que je devais laisser faire le temps, surtout sans forcer pour éviter de courir sous la contrainte ou avec des exigences qui auraient pourri la situation. Hormis une forme de culpabilité à me goinfrer j’ai pris mon mal en patience. Ce manque d’envie s’est installé vers le mois de septembre et j’en sors tranquillement tout en sentant que c’est le moment de s’y remettre (se remettre à la course…).

Se remettre en route

Je vais reprendre sans forcer, en écoutant mes envies et remettre le corps en mouvement. Je vais m’appuyer sur mon expérience et utiliser le matériel O2score (que j’avais testé durant mon Tour de Suisse en Courant, début juin 2015) afin de mieux calibrer mes zones de récupération et améliorer mes sorties.

Côté alimentation je vais devoir retrouver un plan adapté. J’ai eu la chance d’être accompagné par Corinne Peirano qui m’avait parfaitement conseillé. Je vais donc reprendre les bonnes habitudes.

Retour aux affaires et un grand merci à vous pour votre suivi et pour mes partenaires : Team UR, Powerbar Suisse et O2score pour leur soutien.


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